La cheffe des députés LFI Mathilde Panot a appelé mardi à ce que les polémiques cessent autour de la présence du mouvement de gauche radicale à l'hommage qui sera rendu mercredi aux victimes françaises des attaques du Hamas du 7 octobre.
"Je veux dire ici solennellement que les polémiques doivent s'arrêter quand la Nation toute entière rend hommage aux morts", a-t-elle déclaré en conférence de presse.
Les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël ont entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Quarante-deux de ces victimes avaient la nationalité française.
Plusieurs familles de victimes franco-israéliennes des attaques du mouvement islamiste palestinien ont demandé à Emmanuel Macron "d'interdire" la présence des Insoumis à cet hommage, les accusant de "porter une très lourde responsabilité dans l'explosion de la judéophobie" dans le pays.
En cause, notamment, le refus de la direction du mouvement de qualifier le Hamas de groupe "terroriste".
Comme tous les partis, "nous avons été invités à cet hommage par le président de la République", a appuyé mardi Mathilde Panot.
Présidé par Emmanuel Macron, il sera rendu, exactement quatre mois après l'assaut du mouvement islamiste palestinien.
Lors d'un autre point presse mardi, Eric Coquerel (LFI) a fait part de son "irritation" sur cette "polémique" visant les Insoumis, regrettant qu'elle "occulte" le récent déplacement d'une délégation d'élus de gauche au poste-frontière de Rafah entre l'Egypte et le territoire palestinien.
A propos de la situation à Gaza, "si dans le mois en cours rien n'est fait, le risque génocidaire (des Palestiniens) va devenir une réalité qui ne sera plus discutable", a affirmé le député insoumis. "Ce n'est pas le Hamas qu'on est en train de faire disparaître, on est en train de faire disparaitre un peuple", a-t-il déclaré.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi un bilan de 27.585 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
France 24