États-Unis : un Black Friday sur fond de hausse des prix
Cette année encore, la semaine promotionnelle qui débute permettra aux Français d'acheter leurs cadeaux de Noël en bénéficiant de réductions. L'événement venu des Etats-Unis marque désormais le pic de ventes annuel pour la plupart des distributeurs qui offrent jusqu'à 60 % de rabais.
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La saison des achats de Noël a démarré ce jeudi, jour de Thanksgiving, aux États-Unis avec le coup d’envoi du Black Friday marqué cette année par d’importants rabais. Mais l’inquiétude reste forte chez les commerçants, préoccupés par la hausse des prix tout en gardant l’espoir de voir les consommateurs au rendez-vous. La première économie mondiale se débat depuis plusieurs mois avec une forte inflation persistante, qui vient jeter une ombre sur la période des fêtes.
Il y a un an, les préoccupations étaient tout autre, le secteur devant faire face à des difficultés d’approvisionnement à cause de la pandémie de Covid. Pour éviter pareille mésaventure cette année, les industriels ont anticipé leurs commandes, avec cette fois un risque de surstock, alors que les consommateurs réduisent leurs dépenses.
Pour de nombreux Américains, la hausse des prix de l’essence et de l’alimentaire représente une vraie difficulté, mais tous ne sont pas égaux face à l’inflation. «Les bas revenus sont clairement plus touchés par une inflation élevée», rappelle Claire Li, analyste pour Moody’s, «car ils dépensent proportionnellement plus dans les produits essentiels».
L’épargne résiste à la crise, mais jusqu’à quand?
Jusqu’ici, les consommateurs américains se sont montrés peu sensibles aux diverses crises traversées depuis le début de la pandémie, dépensant plus qu’attendu, même quand les indicateurs de confiance soulignaient leurs inquiétudes. Une partie de l’explication était à chercher du côté d’une épargne inhabituellement robuste, de nombreux foyers ayant profité des aides gouvernementales durant la pandémie, alors que la consommation était au plus bas.
Mais le coussin commence à s’affaisser: après un pic de 2500 milliards de dollars mi-2021, l’épargne américaine est retombée à 1700 milliards de dollars un an plus tard, selon Moody’s. Et les consommateurs avec un revenu annuel inférieur à 35’000 dollars sont les premiers concernés, avec une baisse de 39% de leur épargne sur les six premiers mois de l’année. Conséquence, les crédits à la consommation sont en hausse, selon les données de la Réserve fédérale.
La saison des achats de Noël a démarré ce jeudi, jour de Thanksgiving, aux États-Unis avec le coup d’envoi du Black Friday marqué cette année par d’importants rabais. Mais l’inquiétude reste forte chez les commerçants, préoccupés par la hausse des prix tout en gardant l’espoir de voir les consommateurs au rendez-vous. La première économie mondiale se débat depuis plusieurs mois avec une forte inflation persistante, qui vient jeter une ombre sur la période des fêtes.
Il y a un an, les préoccupations étaient tout autre, le secteur devant faire face à des difficultés d’approvisionnement à cause de la pandémie de Covid. Pour éviter pareille mésaventure cette année, les industriels ont anticipé leurs commandes, avec cette fois un risque de surstock, alors que les consommateurs réduisent leurs dépenses.
Pour de nombreux Américains, la hausse des prix de l’essence et de l’alimentaire représente une vraie difficulté, mais tous ne sont pas égaux face à l’inflation. «Les bas revenus sont clairement plus touchés par une inflation élevée», rappelle Claire Li, analyste pour Moody’s, «car ils dépensent proportionnellement plus dans les produits essentiels».
L’épargne résiste à la crise, mais jusqu’à quand?
Jusqu’ici, les consommateurs américains se sont montrés peu sensibles aux diverses crises traversées depuis le début de la pandémie, dépensant plus qu’attendu, même quand les indicateurs de confiance soulignaient leurs inquiétudes. Une partie de l’explication était à chercher du côté d’une épargne inhabituellement robuste, de nombreux foyers ayant profité des aides gouvernementales durant la pandémie, alors que la consommation était au plus bas.
Mais le coussin commence à s’affaisser: après un pic de 2500 milliards de dollars mi-2021, l’épargne américaine est retombée à 1700 milliards de dollars un an plus tard, selon Moody’s. Et les consommateurs avec un revenu annuel inférieur à 35’000 dollars sont les premiers concernés, avec une baisse de 39% de leur épargne sur les six premiers mois de l’année. Conséquence, les crédits à la consommation sont en hausse, selon les données de la Réserve fédérale.