Après la faillite de l’une des principales bourses d’échanges de cryptomonnaies FTX, les autorités bancaires et boursières du monde entier ont réclamé la régulation de ce secteur. L'Organe de coordination internationale des autorités financières (Iosco), vient de dévoiler ce mardi 23 mai un cadre
réglementaire pour mieux contrôler les plateformes d’achat et de vente de cryptomonnaies.
Pour les autorités de régulation des marchés, l’industrie des cryptomonnaies doit être soumise, aux mêmes réglementations que le secteur financier traditionnel. Bon nombre de plateformes comme c’est le cas de FTX échappent à tout contrôle en s’enregistrant dans des paradis fiscaux, les Bahamas en l'occurrence pour FTX, d’où le besoin d’une harmonisation internationale.
Le cadre règlementaire dévoilé par l'Iosco comprend dix-huit mesures qui sont à l’étude et devraient être finalisées d’ici la fin de l’année. Elles ont un double objectif : protéger les investisseurs et préserver l’intégrité du marché. Elles couvrent notamment la gestion des conflits d'intérêts, la coopération réglementaire transfrontalière, les risques opérationnels et la protection des clients.
Des encadrements plus stricts aux États-Unis et à l'échelle européenne
Parallèlement à cette volonté de régulation globale des cryptomonnaies, de nombreux pays musclent leur encadrement. Les États-Unis, le pays où se déroule la majorité des échanges numériques, viennent d’annoncer un nouveau projet de loi visant à contrôler fermement cette industrie.
Le Parlement européen a, également, adopté, en avril dernier, des règles pour encadrer les cryptomonnaies.
RFI