Les deux suspects ont été interpellés, le 30 mai, par les enquêteurs de la brigade criminelle. Ils ont nié leur participation aux faits. Le corps sans vie de la victime avait été découvert, le 16 mai, dans son appartement du 16e arrondissement.
Il aura fallu deux semaines aux enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne pour remonter la piste de deux hommes, soupçonnés du meurtre d’un ressortissant chinois. Le corps sans vie de la victime avait été découvert, le 16 mai dernier, dans son appartement d’un immeuble de la rue de la Pompe dans le 16e arrondissement de Paris, comme l’avait révélé le JDD.
Xiatong L., 25 ans, avait été retrouvé ligoté au niveau des mains et des chevilles avec des serflex. Il avait également été bâillonné par ses meurtriers. Son logement avait été largement fouillé. Des marques de strangulation avaient également été relevées sur sa dépouille.
Les deux suspects nient leur implication
Les deux hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont été interpellés, le 30 mai, après deux semaines d’investigation en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, comme l’a dévoilé le site Actu17.
L’un des deux suspects se serait trouvé sur les lieux des faits. Les deux ont nié leur participation à ce meurtre, avant de faire valoir leur droit au silence. Selon nos informations, ils ont été mis en examen, ce vendredi 2 juin, des chefs de « meurtre en bande organisée » et « vol en bande organisée », avant d’être placé en détention provisoire.
Cet homicide serait d’ordre crapuleux. La victime, connu dans la communauté asiatique pour s’adonner à l’achat de maroquinerie de luxe pour le compte de riches clients, aurait été prise pour cible à cause de son activité.
De la bagagerie et des sacs griffés Louis Vuitton auraient notamment été dérobés dans son domicile par ses meurtriers présumés.
Toujours selon nos informations, les deux suspects auraient également pris part, quelques semaines plus tôt, à une tentative de vol dans une boutique parisienne, spécialisée dans la vente de maroquinerie de luxe, avant de rebrousser chemin.
Le JDD