La découverte a eu lieu lors du contrôle d'une fourgonnette au niveau de la porte de Clignancourt, au nord de la capitale, et trois personnes ont été interpellées, avait annoncé la préfecture de police dans un tweet mardi soir.
Les cartons étaient chargés de «chandelles romaines» (tubes de carton ou métal chargés de projectiles lumineux, NDLR) de la marque «Jorge», une entreprise polonaise qui domine le marché, selon les photos diffusées par la PP, précisant que «les contrôles continuent».
En 2022, les saisies douanières de mortiers d’artifices et autres matériels pyrotechniques ont atteint 1578 kg de marchandises, pour 60 constatations. En 2021 et 2020, les saisies étaient respectivement de 345 kg et 146 kg.
Ces feux d’artifice, en vente libre, sont détournés de leur usage depuis plusieurs années et utilisés à des fins illégales notamment dans le cadre d’attaques dirigées contre les forces de l’ordre, les bâtiments, véhicules ou bien même contre d’autres groupes criminels, selon une note récente de la direction générale des douanes.
L’acquisition de ce type de marchandises est effectuée notamment via des sites internet spécialisés qui peuvent être situés dans des pays d’Europe de l'Est. Les marchandises sont ensuite acheminées par fret postal ou express, précisent les douanes.
La préfecture du Nord a annoncé mardi à l'AFP avoir renforcé les contrôles sur les routes transfrontalières avec la Belgique pour éviter l'approvisionnement en mortiers d'artifice des émeutiers en France.