Un homme de 18 ans est mort ce jeudi 24 août dans le quartier de Pissevin, gangrené par le trafic de drogues, où un enfant de 10 ans et son oncle avaient été pris pour cible par erreur en début de semaine.
Un homme de 18 ans a été tué par balles ce jeudi 24 août dans un quartier de Nîmes gangrené par le trafic de drogues où un enfant de 10 ans est mort lundi, visé par erreur par des tirs. Les secours ont été appelés un peu avant 4 heures du matin et ont retrouvé le jeune homme inanimé dans une rue de Pissevin, un ensemble de tours situé en périphérie ouest de Nîmes, selon une source policière.
Des douilles de deux calibres différents, dont du 7.62, ont été retrouvées au sol, selon une source policière.
C’est à Pissevin où le taux de pauvreté culmine à plus de 70 % et où le trafic de drogues prospère qu’un enfant de 10 ans est mort lundi quand la voiture de son oncle a été visée par erreur par des tireurs liés au trafic de drogues.
Victimes collatérales
L’enfant tué et son oncle, blessé, sont «indéniablement» des victimes collatérales, avait déclaré la procureure, dénonçant «une tragédie des plus absolues». «La famille de la victime n’est absolument associée d’aucune façon, ni avant ni actuellement, dans des faits de nature pénale», elle «a eu pour seul malheur de passer au mauvais endroit au mauvais moment», a-t-elle ajouté.
Plusieurs villes du sud-est de la France dont Marseille, Avignon, Nîmes, dans un arc entre l’Espagne et l’Italie, sont touchées depuis plusieurs années par des assassinats liés au trafic de drogue, une violence qui fait désormais des victimes collatérales.
Liberation