C'est un nouveau rebondissement de taille dans l'affaire Delphine Jubillar, cette infirmière de 33 ans qui a disparu à Cagnac-les-Mines (Tarn) en décembre 2020. Alors que le mari de la disparue - Cédric Jubillar -, est mis en examen pour «homicide volontaire par conjoint» et placé en détention provisoire depuis juin 2021, l'activité du téléphone de Delphine Jubillar la nuit de sa disparition vient semer le doute, révèle La Dépêche .
Selon nos confrères, le téléphone portable de l'infirmière - un Huawei P30 Pro qui demeure à ce jour introuvable -, s'est activé à six reprises dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 entre 0h07 et 6h52 : activation de l'application WhatsApp (0h09), activation de la caméra sur WhatsApp (1h33) et déclenchements de l'interface de l'appareil (0h07, 1h03, 6h52).
Sollicitée en 2021 par les gendarmes, la firme chinoise Huawei a indiqué que ces déclenchements «nécessitent forcément une action humaine et un déverrouillage de l'appareil». Or, lors de la dernière activation du téléphone de son épouse à 6h52, Cédric Jubillar se trouvait avec les gendarmes en train de procéder aux premières constatations à son domicile. Un élément très troublant qui, s'il était confirmé, pourrait tout changer.
Selon La Dépêche, les deux juges d'instruction en charge du dossier viennent d'ordonner de nouvelles expertises sur un téléphone Huawei de modèle identique. Objectif : déterminer avec précision l'origine de ces activations la nuit de la disparition de l'infirmière avant d'en tirer des conclusions.
Le Figaro