Après 2 ans de coma, elle se réveille et accuse son frère
Une femme de Virginie-Occidentale avait été brutalement agressée. Par son frère, affirme-t-elle aujourd’hui.
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Une Américaine victime d'une violente attaque s'est réveillée d'un coma de deux ans et a été en mesure d'identifier son agresseur, qui n'était autre que son frère, a rapporté la police locale.
« Attaquée, frappée et laissée pour morte, Wanda Palmer est désormais réveillée pour voir l'arrestation de son agresseur, son frère, Daniel Palmer », ont déclaré vendredi sur Facebook les forces de l'ordre du comté de Jackson, dans l'Etat rural et montagneux de la Virginie-Occidentale.
« UN TRÈS IMPORTANT TRAUMATISME CRÂNIEN »
Wanda Palmer, 51 ans, avait été retrouvée ensanglantée chez elle à Cottageville, petite bourgade dans l'ouest du comté, en juin 2020. « Elle avait un très important traumatisme crânien qui pouvait correspondre à une blessure causée par une machette ou une hache », a détaillé le shérif Ross Mellinger à une chaîne locale.
La police l'avait crue morte avant de se rendre compte qu'elle respirait faiblement. L'arme du crime n'ayant jamais été retrouvée, sans données téléphoniques, images de vidéos de surveillance ou témoins oculaires, l'enquête piétinait depuis deux ans, a raconté Ross Mellinger. Incapable de faire des phrases complètes mais en mesure de répondre par oui ou non, Wanda Palmer a accusé son frère Daniel, 55 ans de l'avoir attaquée. Daniel Palmer a été arrêté et inculpé de tentative de meurtre et violences aggravées.
En France, une autre histoire de coma a récemment fait parler d’elle. Il s’agit de Jean-Claude Seknagi, en réanimation de janvier à avril 2022. À la mi-février, les équipes médicales s’accordent pour limiter ou arrêter les thérapeutiques – une « LAT » – en cas de complications. En d’autres termes, le septuagénaire ne serait pas réanimé si son état de santé se dégradait. Les deux hôpitaux par lesquels Jean-Claude Seknagi était passé et les médecins qui l’avaient vu étaient pourtant unanimes : il ne pourrait pas sortir de son coma sans être « un légume ». Sa famille avait lancé des procédures judiciaires, annulant la « LAT ». Aujourd’hui, l’homme a même retrouvé la parole.