Les nouvelles mesures devraient éviter 4200 morts prématurées par an et faire économiser 3 milliards de dollars en soins de santé d'ici 2032.
Les autorités américaines ont annoncé vendredi qu'elles allaient imposer des normes plus strictes de qualité de l'air, en agissant sur les niveaux autorisés de particules fines, dangereuses pour la santé.
L'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) a annoncé son intention de réduire de 12 microgrammes par mètre cube à 10 microgrammes maximum le niveau autorisé de particules fines PM 2,5 (inférieures à un diamètre de 2,5 micromètres).
Une période de commentaires publics doit désormais avoir lieu avant que cette nouvelle norme ne soit officiellement mise en place.
"Notre travail pour fournir un air propre et respirable pour tous est une priorité", a déclaré dans un communiqué Michael Regan, le patron de l'EPA. "Cette proposition va permettre que tous les quartiers, particulièrement les plus vulnérables, soient protégés d'une exposition à une pollution nocive."
4200 décès prématurés évités par an
Les particules fines peuvent être causées par différentes sources, comme des chantiers, des incendies, ou résulter de réactions complexes à partir de produits chimiques émis par les voitures, des centrales ou sites industriels.
De nombreuses études ont démontré leur danger pour la santé, notamment en entraînant des maladies respiratoires.
Selon l'EPA, ces nouvelles normes permettront d'éviter 4200 décès prématurés par an, et d'économiser environ 43 milliards de dollars en soins de santé d'ici 2032.
La dernière fois que ces normes avaient été évaluées remontait à 2012.
Le président de l'American Lung Association, Harold Wimmer, s'est dit "profondément déçu" de la proposition de l'EPA, qui ne va selon lui pas assez loin.
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