La septième vague monte vite à l'hôpital. D'après le dernier point épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France, publié ce jeudi, si l'augmentation du taux d'incidence commence à ralentir, il reste à un "niveau très élevé", avec une "hausse marquée des admissions à l'hôpital".
Ainsi, entre le 4 et le 10 juillet (semaine 27), le taux d'incidence était de 1343, contre 1144 la semaine précédente. Soit une hausse de 17%, et plus de "130.000 nouveaux cas en moyenne par jour". Le taux de positivité des tests est également en augmentation, atteignant 33,4%, contre 31,3% en semaine 26.
Les admissions à l'hôpital en hausse de 19%
Avec 8063 nouvelles hospitalisations, les admissions à l'hôpital étaient "en forte hausse" de 19% par rapport à la semaine précédente, où avaient été enregistrées 6750 nouvelles admissions. Idem pour les services de soins critiques, avec 761 entrées, soit 22% de plus en une semaine, tandis que les décès en établissements de santé et médico-sociaux ont bondi de 12%, avec 389 morts recensées.
Une augmentation qui semble se poursuivre: sur les trois premiers jours de cette semaine, selon un calcul de l'AFP, les nouvelles admissions sont de nouveau en hausse de 22% et les entrées en soins critiques de 32%.
Ralentissement des contaminations
Malgré le ralentissement observé des contaminations, Santé publique France met en garde en cette période de congés estivaux, "propices à des activités augmentant la transmission du virus" et rappelle l'importance "des gestes barrières", qui restent "plus que jamais nécessaires pour limiter la diffusion de l’épidémie et protéger les populations vulnérables".
Un message partagé par le ministre de la Santé, François Braun, ce vendredi: "Il semble qu'on soit dans un ralentissement de l'augmentation, le pic de la courbe est en train de s'infléchir un peu. C'est bien, mais ça veut dire qu'il y aura autant de cas avant qu'après, c'est le principe d'une courbe".