Ce qu’il faut retenir de cette demi-finale
Miraculée lors des deux tours précédents contre la Turquie et l’Italie, l’équipe de France souhaitait se méfier de la Pologne, tombeuse de la Slovénie en quart de finale, au moment de l’affronter dans le dernier carré de l’Euro de basket, vendredi dans la Mercedes-Benz Arena. Impliqués, loin de prendre de haut une équipe présente en demi-finale pour la première fois depuis 1969, les Français ont écrasé la Pologne dans les grandes largeurs, avec une avance de 41 points au coup de sifflet final (95-54), le plus grand écart entre deux équipes dans la compétition.
Vincent Collet, le sélectionneur des Bleus, pourra se satisfaire de ce qui sera dans cet Euro le match référence de son équipe. Impeccables en défense, ils ont rendu certainement la plus belle prestation dans ce secteur de toute la compétition, toutes équipes confondues. « On a été en place défensivement », s’est félicité Andrew Albicy après la rencontre au micro de Canal+. Portée par un grand Gobert (6 pts, 6 rebonds, 4 contres), qui fonctionne décidément bien au diesel et monte progressivement en puissance dans cet Euro, la France n’a laissé que des miettes à une Pologne qui n’a mené qu’une fois dans cette rencontre, lors de la première minute de jeu.
Offensivement, les motifs de satisfaction sont également nombreux, à l’image d’un très bon Guerschon Yabusele (22 pts, 3 rebonds), meilleur marqueur du match. Tous les joueurs ont scoré, y compris Théo Maledon et Amath M’Baye, bien sortis du banc. Par contraste avec la maladresse polonaise au tir (31% de réussite à deux points, 33% à trois points), les Français se sont montré très performants (66% à deux points), avec quinze paniers inscrits à trois points (58% de réussite). « C’est un match complet, tout le monde a pu jouer, on a été sérieux en attaque et en défense », a assuré le capitaine Evan Fournier, après le match, sur Canal+.
Pour la première fois dans cette phase finale, l’équipe de France aura assuré, sans traverser de trous d’air comme contre la Turquie ou l’Italie. « C’était un match plus facile. C’est mieux pour les spectateurs et leurs cœurs, on a fait un gros match et on n’a pas eu ce moment faible qu’on a eu lors des derniers matchs en deuxième période », a expliqué Albicy. Pour la troisième compétition internationale de suite, après le bronze lors du Mondial 2019 et l’argent aux Jeux olympiques de Tokyo à l’été 2021, les Bleus sont assurés d’obtenir une nouvelle médaille. Ils devront se montrer au rendez-vous dimanche soir, à 20 h 30, en finale contre l’Espagne ou l’Allemagne, pour que celle-ci soit faite d’or.
On en termine pour aujourd’hui... et on se donne rendez-vous dimanche !
Des matchs sans stress comme celui-là, on en redemande ! Merci à toutes et à tous d’avoir été aussi nombreux à nous suivre aujourd’hui. On se retrouve dimanche (20 h 30) pour la finale !
Le Monde