L'« Afro-Samouraï » n'a rien perdu de son talent. Depuis trois ans et demi et cette victoire qui lui avait rapporté un million de dollars au Road FC, Mansour Barnaoui n'avait plus combattu officiellement. La faute au Covid notamment, ainsi qu'à une législation allégée récemment en France, et à des entraînements aux quatre coins du monde. Une habitude pour ce globe-trotteur, habitué à enfiler les gants en Asie notamment.
Le Bellator, deuxième ligue d'arts martiaux mixtes (MMA) la plus connue au monde après l'Ultimate Fighting Championship, n'avait pourtant pas hésité à placer le Tunisien en combat principal de sa réunion du samedi 29 octobre à l'Allianz Cloud Arena, à Milan en Italie. Face à lui, se dressait Adam Piccolotti, un adversaire expérimenté, évoluant au sein du Bellator depuis plus de sept ans.
« Je suis venu au Bellator pour prendre la ceinture »
Dans l'octogone, le poids léger né à Tunis n'a absolument pas été impressionné pour son premier combat au sein de cette ligue. Avec son physique longiligne, Mansour Barnaoui a vite pris le dessus en lutte au sol contre Adam Piccolotti. À l'issue de la première reprise, l'Américain apparaissait déjà fatigué, alors que le Tunisien semblait encore bien frais. Le combat à sens unique n'a pas duré beaucoup plus longtemps. Dans la deuxième reprise, après 2 minutes et 51 secondes, Piccolotti, étrangé par Barnaoui, a jeté l'éponge.
« Je me suis senti bien, à l'aise, avec la préparation de mon coach et avec tous mes frères qui sont venus me voir », a déclaré le vainqueur à l'issue du combat, en saluant ses supporters qui avaient fait le déplacement dans la cité milanaise. Il a ajouté être « venu au Bellator pour prendre la ceinture ». Rendez-vous au prochain combat pour suivre l'évolution de l'« Afro-Samouraï », 30 ans, invaincu depuis sept ans (20 victoires, 4 défaites) et toujours plus d'ambition.
RFI