Ligue des champions: l’Atlético Madrid et Dortmund complétent le tableau relevé des quarts de finale

Le club allemand a dominé à domicile les Néerlandais d’Eindhoven (2-0), tandis que les Espagnols ont réussi l’exploit face à l’Inter Milan aux tirs au but (2-1, 3-2 tab).

Le Borussia Dortmund (BVB) et l’Atlético Madrid se sont tous les deux qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions, mercredi 13 mars. Le club allemand a dominé à domicile (2-0) le PSV Eindhoven, en huitièmes de finale retour. La victoire fut plus difficile pour le club madrilène qui, après avoir été mené au score par l’Inter Milan, a réussi à revenir pour finalement l’emporter dans les tirs au but (2-1, 3-2 aux tab).

Après un match nul à l’aller (1-1) aux Pays-Bas, le Borussia Dortmund, invaincu cette saison à domicile en Ligue des champions, a entamé la rencontre retour de la meilleure des façons en ouvrant le score dès la 3e minute de jeu par l’Anglais Jadon Sancho, de retour depuis début janvier à la maison jaune et noire ; il est prêté pour six mois par Manchester United, où il ne parvenait pas à jouer ces derniers temps. C’est son deuxième but depuis son retour sous les couleurs du BVB – il a également délivré deux passes décisives depuis janvier. Mais l’international anglais a dû quitter ses partenaires à l’entame du dernier quart d’heure, ressentant une douleur à l’arrière d’une cuisse.

Cette ouverture du score a été les prémices d’une première période parfaitement maîtrisée par les coéquipiers d’Emre Can qui ont exercé un pressing constant sur le but adverse, sans réussir à concrétiser à nouveau. Beaucoup moins à son affaire en seconde période, Dortmund a laissé Eindhoven reprendre pied dans la rencontre, au point d’essuyer dès la 53e minute une frappe de l’international mexicain Hirving Lozano, qui est venue s’écraser sur le poteau du gardien de Dortmund, qui dut ensuite repousser deux tirs cadrés.

Finalement, Dortmund a repris le dessus. Niclas Füllkrug a même pensé avoir offert une fin de rencontre tranquille aux plus de 80 000 spectateurs présents, mais son but à la réception d’un coup franc tiré par Marco Reus a été refusé pour une très fine position de hors-jeu (avant-bras droit). C’est finalement Reus qui a creusé l’écart, concluant une contre-attaque de Dortmund dans le temps additionnel.

Antoine Griezmann, providentiel

De son côté, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann a créé l’exploit, mercredi, en éliminant l’Inter Milan, équipe vice-championne d’Europe, au terme d’une superbe bataille dans un Metropolitano en feu. Battus (0-1) à l’aller et menés au score, les Madrilènes ont signé une prestation de très haut niveau pour arracher la prolongation (2-1) avant de s’imposer trois tirs au but à deux grâce à deux parades de leur gardien slovène, Jan Oblak, devant Alexis Sanchez et Davy Klaassen et un raté de Lautaro Martinez.

Poussés par leur public dans une ambiance incandescente, les Colchoneros ont cru en leur chance, imposant une pression folle d’entrée dans le camp du leader du championnat italien, qui réalisait jusqu’ici une saison quasi parfaite.

Ce sont pourtant les Italiens qui ont frappé les premiers. Au terme d’un superbe mouvement collectif, le latéral Federico Dimarco poussait le ballon dans les filets à la réception d’un centre en retrait de Nicolo Barella (33e, 1-0).

Avec deux buts à remonter pour arracher la prolongation, l’Atlético avait plus que jamais besoin d’une intervention de Griezmann, son homme providentiel, attendu à Madrid comme le sauveur après quatre rencontres manquées pour une entorse à la cheville.

L’attaquant français, plutôt discret jusqu’ici, a alors surgi pour redonner espoir aux siens en profitant d’une erreur de lecture de son coéquipier en équipe de France Benjamin Pavard (35^e, 1-1). C’est la sixième réalisation en sept rencontres de Ligue des champions cette saison pour le Maconnais. Il a ensuite été empêché d’en signer une septième par Pavard (43^e) puis par Sommer, vigilant au retour des vestiaires (52^e).

Tirage au sort des quarts vendredi

La rencontre a basculé dans l’irrationnel à une vingtaine de minutes du terme, Thuram (76^e) et Barella (82^e) manquant deux balles de match pour l’Inter, alors que les joueurs de l’Atlético luttaient pour arracher la prolongation sous l’impulsion du Néerlandais Memphis Depay, entré en jeu à la place de Morata.

L’ancien Lyonnais a d’abord touché le poteau droit de Sommer (86^e) avant de faire rugir le Metropolitano d’une frappe croisée imparable en pivot dans la surface (87^e) pour remettre les deux équipes à égalité sur les deux matches et confirmer son statut de joker de luxe.

L’autre entrant, Rodrigo Riquelme, a eu la balle de la qualification offerte par Griezmann au bout du temps additionnel (90^e +3) mais a raté le cadre, et les deux formations n’ont pas pu se départager en prolongation, malgré des opportunités de chaque côté.

Le jeune ailier espagnol n’a en revanche pas tremblé pour inscrire son penalty, à l’inverse de l’ancien Marseillais Alexis Sanchez, du Néerlandais Davy Klaassen, tombés sur un Oblak inspiré, et du capitaine Lautaro Martinez qui a raté sa tentative.

Le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions est prévu vendredi.

Le Monde