Qu'est-ce qu'une cyberattaque ? Avec le développement d'Internet et du cloud, les cyberattaques sont de plus en plus fréquentes et perfectionnées. Qui est derrière ces attaques et dans quel but ? Quelles sont les méthodes des hackers et quelles sont les cyberattaques les plus massives ?
La guerre moderne n'est plus uniquement une question d'armes et de troupes. Alors que les tensions continuent de monter avec la Russie, le ministère lituanien de la Défense vient d'annoncer l'envoi en Ukraine d'une équipe européenne de réponse rapide aux cyberattaques (CRRT). La décision a été prise à la suite de la demande de l'Ukraine pour faire face à la stratégie russe qui mène une guerre hybride mêlant activités militaires classiques et cyberattaques.
L'équipe, qui devrait être composée de huit à douze experts, sera menée par la Lituanie. Elle comportera également des spécialistes en cybersécurité en provenance des Pays-Bas, de la Pologne, de l'Estonie, de la Roumanie et de la Croatie. Elle fait suite à la cyberattaque massive subie par de nombreux sites gouvernementaux et établissements banquiers ukrainiens en janvier. Les autorités craignent une nouvelle attaque imminente.
Une initiative qui pourrait s’élargir à 13 pays membres
Les équipes de réponse rapide aux cyberattaques font partie d'un projet de défense européen créé en mars 2020. Elles sont composées d'experts civils et militaires de six pays. Sept autres pays, dont la France, étaient alors de simples observateurs du projet mais devraient également renforcer les équipes à l'avenir.
Un porte-parole a indiqué à la BBC que l'équipe envoyée en Ukraine est composée de spécialistes dans différents domaines, dont « la réponse aux incidents, l'investigation numérique, l'évaluation de la vulnérabilité, afin de pouvoir réagir à divers scénarios ». La Russie a déjà été mise en cause lors de précédentes cyberattaques en Ukraine, dont celles qui avaient visé des infrastructures électriques et causé des coupures de courant en 2015 et 2016, ou le ransomware NotPetya en 2017. Moscou avait alors qualifié les accusations de « russophobes ».
Futura Science