Plus de six millions d’Autrichiens sont appelés aux urnes, ce dimanche 9 octobre, pour le premier tour de l’élection présidentielle. L’actuel président, l’écologiste Alexander Van der Bellen, est le grand favori, loin devant ses concurrents. Un scénario bien différent de celui de la précédente élection présidentielle, il y a six ans.
En 2016, il avait fallu trois tours de scrutin, le deuxième ayant été invalidé, pour qu’Alexander Van der Bellen remporte l’élection présidentielle face à son concurrent d’extrême droite Norbert Hofer. Mais ce dimanche, le président écologiste a des chances de remporter l’élection dès le premier tour, la plupart des partis traditionnels n’ayant pas présenté de candidats contre lui.
Il faut dire que son rôle a été important ces six dernières années. Alors que, sur cette période, l’Autriche a connu six gouvernements différents et de nombreuses crises politiques, Alexander Van der Bellen a su rassurer les Autrichiens. Par ses discours rassembleurs, son respect scrupuleux de la Constitution et du jeu démocratique, il est parvenu, dans une période d’instabilité politique, à maintenir leur confiance dans les institutions. Résultat : il est aujourd’hui la personnalité politique préférée des Autrichiens.
Ce scrutin est donc bien différent de celui d’il y a six ans, les enjeux et le suspense sont limités, c’est sans doute pour cela d’ailleurs qu’il ne passionne pas les Autrichiens.
RFI