Les opposants à ce plan, compte tenant l'histoire de l'Arabie saoudite, le considèrent comme une menace pour la sécurité et souveraineté nationale.
L'un des cheikhs participant aux grèves, Cheikh Mashkoor Al-Badr Al-Zalmi, a déclaré lundi soir dans l'émission "Ghabl Al-Ghad" (Avant demain) du chaîne Al-Ahd : "Al-Muthanna est une province pauvre et les gens saluent tout plan de réduction du chômage, mais les investissements saoudiens dans cette province et dans ce temps est etrange ainsi que suspect.
Il a ajouté : "Nous n'avons rien reçu d'Arabie saoudite que des kamikazes et des voitures piégées".
"Depuis le début, nous avons déclaré notre opposition aux investissements saoudiens dans la région d'Al-Samawah, et je ne permettrai jamais l'entrée et la mise en œuvre de projets économiques saoudiens dans cette région", a-t-il poursuivi.
Riyad a convenu l'année dernière avec Bagdad d'investir 1,7 million d'acres de terres agricoles sur 50 ans dans le désert occidental du pays.