Le refus des athlètes d'affronter les athlètes sionistes
Le refus des athlètes arabes et musulmans d'affronter leurs homologues israéliens est devenu courant
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Nouvel imbroglio politique sur fond de compétition sportive entre Israël et un pays de confession musulmane. La Malaisie a annoncé mercredi son refus d’octroyer des visas à des joueurs israéliens qui doivent participer à une importante compétition de squash sur son territoire le mois prochain.
Le pays d’Asie du Sud-Est en majorité musulman, qui n’entretient pas de relations diplomatiques avec Israël, a déjà tenté à plusieurs reprises d’empêcher l’entrée d’athlètes israéliens sur son territoire. La cause palestinienne est très soutenue en Malaisie, où 60% de la population est musulmane, et les porteurs d’un passeport israélien ne peuvent pas entrer dans le pays.
après la déclaration polémique en juillet d'un représentant du football égyptien selon lequel «aucun Egyptien ou arabe ne voudra défier Israël, même s'il existe des accords internationaux», le comité national égyptien a voulu couper court au débat. Et de rappeler qu'il respecterait la charte olympique qui stipule que «toute forme de discrimination à l'égard d'un pays ou d'une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l'appartenance au Mouvement olympique.»
En natation, lutte et tennis aussi
Le nageur iranien Mohammad Alirezaei s'est senti malade aux Jeux de Pékin et a renoncé à courir le 100 m brasse. L'Israélien Tom Be'eri figurait dans sa série... Ayant été brièvement soigné à l'hôpital, il ne fut pas sanctionné. Mais le doute persista, surtout qu'Alirezaei déclara ensuite forfait aux Mondiaux 2009 et 2011. À chaque fois, il avait un adversaire israélien.
En 2019, aux Mondiaux de lutte, Domenic Abounader, né aux États-Unis mais concourant pour le Liban, son pays d'origine, avait suivi les recommandations de sa fédération et refusé d'affronter un adversaire israélien. Le Liban interdit à ses citoyens tout contact avec des Israéliens, depuis une loi votée en 1955.
En tennis, en 2013, le Tunisien Malek Jaziri reçut un courrier de sa fédération, l'informant qu'il ne devait pas affronter l'Israélien Amir Weintraub au tournoi Challenger de Tachkent. Ce qu'il fit, à contrecoeur. Weintraub et Jaziri jouaient dans le même club, à Sarcelles, et étaient de bons amis. Le premier avait même invité le second à son mariage.