Dans le calme, les manifestants ont marché jusqu’au consulat général israélien sur la Seconde avenue puis vers le siège de l’ONU (Organisation des Nations unies), au bord de l’East River. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunissait en urgence. Les États-Unis, alliés militaires « inébranlables » d’Israël, ont appelé tous les États membres à condamner « fermement » l’offensive du Hamas.
« Un régime israélien fondé sur la violence »
« Nous sommes ici en signe de solidarité avec le peuple palestinien qui se bat depuis 75 ans contre le colonialisme israélien, la violence des colons et 16 années de blocus de Gaza », a déclaré Munir Atalla, membre du Mouvement de la jeunesse palestinienne qui a organisé le rassemblement. « Ce que nous avons vu hier (NDLR : samedi), c’est la population de Gaza s’échapper de sa prison à ciel ouvert », a dit ce militant âgé de 30 ans. Pour lui, « il est impossible de regarder ce qui s’est passé sans tenir compte du contexte : un régime israélien fondé sur la violence, fondé sur l’effacement et l’annihilation des Palestiniens ».
Des contre-manifestants ont suivi depuis les trottoirs opposés le cortège de pro-palestiniens et les ont traités de « terroristes ». Les deux groupes, qui ne sont jamais entrés en contact, étaient séparés par un solide dispositif policier.
Le Parisien