La bombe nucléaire, une « option » à Gaza
La parole "La bombe nucléaire, une « option » à Gaza", a été déclarée par un ministre ultranationaliste israélien.
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Un ministre ultranationaliste israélien a été sanctionné dimanche par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé qu’un recours par Israël à la bombe nucléaire contre la bande de Gaza dans la guerre en cours contre le Hamas palestinien était « une option ».
Le ministre de l’Héritage israélien, Amichay Eliyahu, a affirmé dans une interview à une radio qu’il n’était pas entièrement satisfait de l’ampleur des attaques israéliennes.
Au journaliste qui lui demandait à la lumière de ses propos si la solution serait à ses yeux de larguer « une sorte de bombe nucléaire sur toute la bande de Gaza, la raser et tuer tout le monde », le ministre a répondu : « c’est une option ».
Face au tollé suscité par ses propos, le ministre a publié un message sur X (anciennement Twitter) affirmant que sa « déclaration concernant l’arme atomique est métaphorique ». « Mais nous avons absolument besoin d’une réponse puissante et disproportionnée au terrorisme », a-t-il ajouté.
Israël, qui n’a jamais confirmé ni nié posséder l’arme atomique, détiendrait 90 ogives nucléaires, selon les dernières estimations de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Dans ses déclarations à la radio, Eliyahu a critiqué la gestion de la guerre par le gouvernement israélien. « Lorsque vous commencez une guerre pour parler ensuite de non-combattants et de l’autorisation de l’aide humanitaire, vous avez échoué », a-t-il notamment affirmé.
A Gaza, un porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a affirmé dans un communiqué que les déclarations du ministre israélien reflétaient « le terrorisme sans précédent que ce gouvernement exerce contre le peuple palestinien ». « Ce gouvernement constitue un danger pour la région et pour le monde », a-t-il ajouté.
Selon le dernier bilan du Hamas samedi, 9 488 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans la bande de Gaza.