Gaza: la situation deviendrait «très dangereuse» faute de cessez-le-feu avant le ramadan (Biden)
Le président américain a fait ses déclarations au moment où les discussions se poursuivent en vue d’un accord comprenant notamment la libération d’otages détenus par le Hamas. Le mois de jeûne musulman du ramadan doit commencer vers le 10 mars.
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LE POINT SUR LA SITUATION - «Nous avons l'occasion (de parvenir à) un cessez-le-feu immédiat», a déclaré le secrétaire d'État américain Antony Blinken alors qu'il rencontrait le premier ministre qatari à Washington.
Washington demande au Hamas d'accepter un «cessez-le-feu immédiat» avec Israël. Le Hamas «rejette» le rapport publié par l’ONU sur les violences sexuelles commises lors de l'attaque du 7 octobre en Israël... Le Figaro vous explique la situation liée au conflit.
«La voie des négociations ne sera pas ouverte indéfiniment», avertit le Hamas
Un responsable du Hamas a affirmé mardi que le processus de négociations avec Israël pour une trêve à Gaza «ne sera pas ouvert indéfiniment», alors que les médiateurs tentent d'arracher un compromis sur une pause dans les combats avant le début du ramadan.
«Nous ne permettrons pas que la voie des négociations soit ouverte indéfiniment alors que l'agression et la famine organisée contre notre peuple se poursuivent», a déclaré Oussama Hamdane lors d'une conférence de presse à Beyrouth.
Une possible situation «très dangereuse» sans cessez-le-feu avant le début du ramadan, selon Biden
Joe Biden a estimé mardi qu'il «fallait un cessez-le-feu» à Gaza parce que la situation deviendrait «très dangereuse» en Israël si les hostilités continuaient pendant le ramadan, le mois saint de l'islam, qui débutera le 10 ou 11 mars.
«C'est dans les mains du Hamas», a dit le président américain lors d'un bref échange avec la presse avant de prendre l'avion, en ajoutant que «les Israéliens étaient coopératifs» et qu'une proposition «raisonnable» était sur la table pour permettre une libération d'otages accompagnée d'une trêve des combats.
Washington demande au Hamas d'accepter un «cessez-le-feu immédiat» avec Israël
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé mardi le Hamas à accepter un «cessez-le-feu immédiat» avec Israël au moment où des négociations sont en cours au Caire entre le mouvement islamiste et des médiateurs internationaux, dont le Qatar.
«Nous avons l'occasion (de parvenir à) un cessez-le-feu immédiat qui pourrait ramener des otages chez eux, permettre une hausse considérable de l'aide humanitaire pour des Palestiniens qui en ont si désespérément besoin et qui pourrait ensuite également créer les conditions d'une résolution durable» du conflit, a déclaré le chef de la diplomatique américaine alors qu'il rencontrait le premier ministre qatari à Washington.
Au moins trois civils tués au Liban par une frappe israélienne
Un couple et leur fils ont été tués mardi par une frappe israélienne visant une maison à Houla, une localité du sud du Liban frontalière avec Israël, a indiqué l'agence officielle libanaise ANI.
«Les trois civils, Hassan Hussein, sa femme, Rouwaïda Moustafa et leur fils de 25 ans, Ali Hussein, ont été tués dans le raid ennemi qui a visé une maison de trois étages à Houla», a indiqué l'Agence nationale d'information. Les opérations de recherche sous les décombres se poursuivent, selon l'ANI.
Violences sexuelles commises le 7 octobre : le Hamas «rejette» le rapport de l'ONU
Le Hamas «rejette» et «déplore» le rapport publié par l'ONU sur les violences sexuelles commises lors de l'attaque sans précédent du 7 octobre en Israël, a indiqué le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué mardi. Les «allégations» concernant des viols et violences sexuelles commises par les membres du Hamas lors de cette attaque sont «fausses» et «infondées» et le rapport de l'ONU «ne cite aucun témoignage de victimes», a affirmé le Hamas. Dans son rapport publié lundi, la représentante spéciale de l'ONU sur les violences sexuelles lors des conflits, Pramila Patten, indique qu'il existe de «bonnes raisons de croire» que des victimes de l'attaque du Hamas le 7 octobre ont été violées et «que de telles violences sont toujours en cours», en référence aux otages détenus dans la bande de Gaza.
Le rapport évoque «des viols et des viols en réunion, dans au moins trois lieux» situés «à la périphérie de Gaza», le 7 octobre, notamment le site du festival Nova. «Nous rejetons et déplorons fermement ce rapport», écrit le Hamas, estimant qu'il vise à «diaboliser la résistance palestinienne». «En dépit des fausses accusations de Pramila Patten, son rapport ne fournit aucun témoignage de ce qu'elle présente comme des victimes» de viols et de violences sexuelles, ajoute le Hamas, qui a toujours nié avoir commis de tels actes.