Selon un photographe de l'AFP sur place, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc après avoir renforcé sa présence devant la mosquée al-Aqsa située sur l'esplanade, troisième lieu saint de l'islam.
Le Croissant-Rouge palestinien a fait état de deux blessés palestiniens qui ont été évacués à l'hôpital.
«De 07H00 à 11H00, environ 600 extrémistes (juifs, ndlr) provenant de 25 organisations différentes sont venues à l'esplanade», a déclaré à l'AFP le cheikh de la mosquée al-Aqsa, Omar al-Kiswani.
Le gouvernement israélien, qui contrôle l'accès au site, a maintenu sa réouverture jeudi aux juifs malgré des appels de responsables palestiniens et régionaux qui craignaient de nouveaux heurts.
La décision du gouvernement Bennett est «une déclaration officielle israélienne de guerre de religion qui enflammera toute la région», a déclaré dans un communiqué le ministère palestinien des Affaires étrangères. Le ministère a accusé Israël de vouloir «judaïser» l'esplanade des mosquées et la police d'avoir bloqué la porte de la mosquée al-Aqsa alors que des fidèles musulmans s'y recueillaient.