La plainte avait grand bruit à quelques jours du SuperBowl. En février dernier, une ex-danseuse de Snoop Dogg accusait le rappeur de viol pour des faits remontant à mai 2013. Selon des documents consultés par l’AFP ce vendredi, la plaignante a décidé de retirer sa plainte, un juge fédéral de Los Angeles classant ainsi officiellement l’affaire jeudi. Lors de sa déposition faite en février dernier, la jeune femme expliquait que Snoop Dogg avait fait irruption dans les toilettes où elle se trouvait, en marge d’une audition, et l’avait forcée à pratiquer une fellation pendant qu’elle se soulageait.
Outre Snoop Dogg, cette dernière, qui a souhaité garder l’anonymat, avait également accusé Donald Campbell, présenté comme le « conseiller spirituel » de la superstar interprète de « What’s My Name ». Campbell aurait ainsi proposé à la danseuse de la raccompagner chez elle à l’issue d’une soirée au studio de Snoop Dogg en mai 2013, avant de l’amener finalement chez lui. Après s’être endormie « épuisé » chez Donald Campbell, ce dernier l’aurait agressé sexuellement au petit matin avant de la déposer au studio de son protégé.
Les représentants de Snoop Dogg pas surpris par l’abandon de la plainte
Avant de retirer sa plainte, une médiation privée entre les deux parties avait été organisée mais avait échoué alors que la jeune femme demandait des dommages et intérêts d’un montant non précisé. Du côté du rappeur, il avait réfuté ces accusations. Ce vendredi, les représentants du natif de Long Beach ont affirmé ne pas être surpris de l’abandon de cette plainte, qui était selon eux « pleine d’allégations fausses et de lacunes ».
Par le passé, l’homme aux 35 millions d’albums vendus a déjà eu affaire à la justice. Il a notamment été accusé en 1993, en compagnie de son garde du corps, du meurtre de Philipp Woldermariam, un membre d’un gang rival. Défendu par le très sulfureux Johnnie Cochran, le rappeur sera finalement acquitté pour légitime défense.
Le Parisien