Les NFT sont «l'avenir des actifs numériques» dans le sport - Rapport PwC
Jetons non fongibles (NFT) ont attiré plus de cas d'utilisation dans l'industrie du sport au cours des dernières semaines, avec un nouveau rapport suggérant maintenant que beaucoup de gens les utilisent pour suivre la façon dont les fans utilisent divers sports et interagissent avec leurs équipes préférées.
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Sorare en est l’un des exemples les plus stimulants. Cette licorne pèse aujourd’hui plus de 4 milliards d’euros. Ses cartes digitales s’achètent en étherum, la deuxième monnaie cryptée après le bitcoin. Moyennant quelques centaines, voire quelques milliers d’euros, les clients se muent en managers sportifs en achetant et revendant leurs joueurs représentés par ces NFT. NFT pour « Non Fungible Token » en anglais, ou jeton non fongible en français, c’est-à-dire unique et non interchangeable. Cette activité virtuelle peut rapporter gros dans la vie réelle. Mais aussi provoquer de lourdes pertes, car la valeur des cartes évolue en fonction des performances des joueurs sur la pelouse et bien sûr du cours de l’étherum. Il suffit qu’un joueur se blesse pour que sa cote s’écroule. Certains sont déjà hors de prix. L’unique carte émise par Sorare pour représenter Kylian Mbappé a trouvé preneur à 416 000 euros. Cette activité draine un nouveau public vers le football, attiré tout autant par le goût du risque, la passion du sport et l'appât du gain.
D’autres sports s’intéressent aux NFT?
Le basket américain, le tennis français, le cyclisme, le rugby, tous les sports à large audience s’y intéressent. Car il faut que les échanges soient très nombreux pour que cette activité soit rentable. Les revenus sont générés par des commissions prélevées sur chaque transaction. Quelques clubs se sont engouffrés dans les produits NFT, notamment le club de foot de Sedan Ardennes. Les NFT seront-ils la nouvelle poule aux œufs d'or du sport ? Les clubs de foot éreintés par les confinements espèrent diversifier leurs revenus, jusqu'à maintenant dépendant essentiellement des matchs avec la billetterie et les droits télés. La Fédération française de tennis recherche surtout à rajeunir son public. Cette alchimie entre le sport et la technologie fonctionne sur un duo entre les valeurs sûres du sport d’un côté et les pros des NFT de l’autre. Un duo où chacun cherche à tirer de la valeur de son allié. Binance, la première plateforme au monde d’échange de cryptomonnaies, s’est associée à Christiano Ronaldo pour lancer sa première collection de NFT. Binance a aussi signé avec la fédération argentine de foot, la fédération brésilienne, la Lazio de Rome et le club de Porto. Les équipementiers sont aussi entrés sur ce marché virtuel : Nike, Adidas et depuis peu Puma, ont lancé des gammes en jeton numérique.
Ce nouveau marché est-il durable ?
2021 a été l’année des NFT, surtout dans le domaine de l’art. Mais le soufflé est largement retombé depuis, en partie à cause de la débâcle des cryptomonnaies. Le sport, comme le luxe, semble pourtant être un socle porteur pour ces nouvelles technologies. En homme d’affaires avisé, Kylian Mbappé a donc misé sur la société française la plus prometteuse. D’autres joueurs du championnat européen l’avaient précédé, notamment un autre champion du monde, Antoine Griezman. Sorare ne s’arrêtera pas là. Serena Williams est entrée au conseil d’administration, la major League de basket a aussi signé avec la pépite française. Son fondateur Nicolas Julia voit beaucoup plus grand. Son ambition : devenir un géant mondial du secteur.
Et selon les derniers chiffres des indices PMI qui nous renseigne sur l'évolution des carnets de commande, c'est dans les services que l'amélioration est la plus spectaculaire. L'indice PMI des services est repassé bien au-dessus de la barre des 50, à 54,7 en juin, ce qui signifie une forte expansion, alors qu'en mai il était à 47,8 il indiquait alors la contraction de l'activité. L'indice de l'industrie est lui aussi repassé juste au-dessus de la barre des 50.