Ligue Europa: l'OM, battu par le Benfica à Lisbonne, en position délicate avant le match retour
L'OM a été insuffisant en déplacement contre le Benfica Lisbonne, ce jeudi 11 avril. Une défaite 2-1 qui n'arrange pas les affaires des hommes de Jean-Louis Gasset, qui voient leur avenir s'assombrir dans ce quart de finale de Ligue Europa, alors même que rien ne va plus en Ligue 1.
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Angel Di Maria a encore joué un mauvais coup à l'OM. Deuxième buteur du match, l'Argentin a aidé le Benfica à dominer le club phocéen jeudi soir à Lisbonne (2-1), en quart de finale aller de la Ligue Europa. Pierre-Emerick Aubameyang a réduit la marque pour préserver l'espoir des siens en vue du match retour au Vélodrome, jeudi prochain.
Une lueur d’espoir, si infime soit-elle. Longtemps hors du coup et mené deux buts à rien, l’Olympique de Marseille a fini par bomber le torse lors du quart de finale aller de Ligue Europa, disputé sur la pelouse de Benfica, à Lisbonne. À l’arrivée, c’est quand même une cinquième défaite de suite, toutes compétitions confondues, pour les hommes de Jean-Louis Gasset (2-1), mais la réduction du score de Pierre Emerick Aubameyang et les trente dernières minutes donnent des raisons d’y croire pour le match retour au Vélodrome. Les Portugais, globalement supérieurs et sûrs d’eux, auraient dû s’imposer avec plus de marge face à un OM à deux visages. Tant mieux pour le club français.
C’est un Marseille à réaction qui s’est présenté au stade de la Luz, qui est historiquement un stade de la lose pour les équipes françaises qui s’y rendent. L’OM n’a pas brisé la malédiction, et pourra regretter cette première période approximative dans les intentions et sans réelle ambition. Pénalisés par un gros déchet technique, les Phocéens ont laissé les Portugais prendre confiance, sous l’impulsion d’un Rafa Silva insaisissable. Dès que Benfica pouvait accélérer, Marseillais était largué derrière. Dans ces conditions, ils ont logiquement concédé l’ouverture, justement après un but de Rafa Silva, avec un peu de réussite (1-0, 16e).
MARSEILLE S’EST RÉVEILLÉ UN PEU TARD
Pour ne rien arranger, Jean-Louis Gasset a dû déplorer la sortie sur blessure de Quentin Merlin juste avant la pause, alors que son infirmerie est déjà bien remplie. Après ce premier acte en forme de cauchemar, on n’aurait pas parié sur l’OM. La suite nous a d’abord donné raison. Sur une nouvelle action jouée rapidement, Angel Di Maria a joué un une-deux dans le bon tempo avec David Neres pour faire le break (2-0, 52e). On se disait alors qu’il y avait une classe d’écart entre les deux équipes, et que Marseille n’avait ni le niveau ni les certitudes pour rivaliser avec un adversaire nettement supérieur. Et puis le rapport de force s’est étrangement inversé.
Le sursaut d’orgueil est venu de Pierre Emerick Aubameyang. Le Gabonais, agacé puis sans doute énervé de ne pas avoir bénéficié d’un penalty a priori évident après une faute de Joao Neves (57e), a fini par trouver la faille. Sur l’un des rares bons ballons envoyés dans la profondeur, signé Amine Harit, le Gabonais a fait parler son sens de la finition en ouvrant son pied au dernier moment face à Anatoliy Trubin (2-1, 67e). Ce but, le dixième de l'attaquant en Ligue Europa cette saison, est un peu venu de nulle part, tant les Marseillais étaient à la peine offensivement. Mais il a réveillé toute une équipe, qui a récupéré le momentum face à des Portugais qui se sont arrêtés net de jouer. Pour preuve, Harit a eu une balle d’égalisation (73e) et Aubameyang n’est pas passé loin du doublé sur un coup franc (85e).
On pourra voir le verre à moitié vide, une cinquième défaite de suite sous le mandat de Jean Louis Gasset, qui avait commencé par cinq succès. Mais on peut aussi le voir à moitié plein, avec des ultimes minutes encourageantes et un retard loin d’être compliqué à refaire si l'état d'esprit y est. Les vents étaient une nouvelle fois contraires pour les Marseillais, mais peut-être que le Mistral soufflera dans leur direction au Vélodrome, pour un quart de finale qui s’annonce bouillant. Il pourrait permettre au club de se refaire la cerise. Rendez-vous dans une semaine pile.