Marine Le Pen avait convié, ce mercredi 13 avril 2022, un parterre de journalistes pour détailler le volet politique étrangère de son programme. Et alors qu'elle se positionnait "en défenseure de la démocratie", une jeune femme a interrompu l'exercice de la candidate d'extrême droite, en brandissant une pancarte en forme de cœur sur laquelle on pouvait voir Marine Le Pen aux côtés de Vladimir Poutine.
Elle a immédiatement été sortie de la salle par le service d'ordre, qui l'a trainée au sol sur plusieurs mètres.
Selon le reporter politique de Radio Classique Augustin Lefebvre, Pauline Rapilly Ferniot fait partie du "collectif Ibiza", né au début de l'année 2022 à la suite de l'annonce du protocole sanitaire dans les écoles, par Jean-Michel Blanquer, depuis Ibiza.
Cinq membres du collectif étaient infiltrés à la conférence de presse de Marine Le Pen, selon Augustin Lefebvre.
A l'extérieur des Salons Hoche, dans le 8e arrondissement de Paris où Marine Le Pen s'exprimait, cette conseillère municipale écologiste à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a pu échanger avec des journalistes. Elle a confié être "un peu secouée".
"Le collectif a réussi son coup puisqu'une contre conférence de presse s'est improvisée dans le couloir", a expliqué notre confrère sur Twitter.
"Avec Marine Le Pen, ce serait l'ultralibéralisme et le racisme"
Pauline Rapilly Ferniot a ensuite expliqué plus amplement son geste. "On voulait juste rendre visible le fait que la diplomatie de Marine Le Pen était d'être complaisante avec les dictateurs" et qu'elle avait été une "forte partenaire" de Vladimir Poutine.
"Marine Le Pen présidente, ce ne serait pas la même position sur l'Ukraine, la Russie", a-t-elle poursuivi. "On a parfois l'impression que Macron, Le Pen ce serait la même chose, l'ultralibéralisme d'un côté le racisme de l'autre. Non avec Marine Le Pen, ce serait et l'ultralibéralisme et le racisme", a-t-elle conclu.
La Nouvelle République