La chaîne libanaise Al Mayadeen a annoncé que sa correspondante Farah Omar et son caméraman Rabih Maamari avaient été tués «par une frappe israélienne» alors qu'ils couvraient les bombardements en cours dans le sud du pays.
L'équipe d'Al Mayadeen a été «délibérément visée, ce n'était pas un hasard», a affirmé le PDG de la chaîne, Ghassan Ben Jeddo, dans une déclaration à la télévision.
Il a indiqué que le civil tué en compagnie des journalistes était également un «contributeur» de la chaîne, sans précision.
M. Ben Jeddo a souligné que l'incident intervenait après la décision du gouvernement israélien de bloquer les sites internet de sa chaîne.
Le 13 octobre, un journaliste de l'agence Reuters, Issam Abdallah, avait déjà été tué dans un bombardement similaire au cours duquel six autres journalistes - deux de l'AFP, deux de Reuters et deux de la chaîne qatarie Al-Jazeera - avaient été blessés.
Et un mois plus tard, un caméraman d'Al-Jazeera avait été légèrement blessé par des tirs israéliens, alors qu'il couvrait avec d'autres correspondants de presse les bombardements dans le sud du Liban.
Les violences transfrontalières ont fait au moins 92 morts au Liban depuis le 7 octobre, pour la plupart des combattants du Hezbollah, mais aussi au moins 14 civils, selon un décompte de l'AFP.
Source : Le Figaro