Israël entend ainsi répondre aux critiques sur la guerre à Gaza tenues par les Premiers ministres Alexander de Croo et Pedro Sanchez, lors de leur visite au Proche-Orient ces derniers jours. Propos dans la droite ligne des positions exprimées ces dernières semaines par le gouvernement belge.
Au poste-frontière de Rafah, Alexander de Croo a jugé la destruction de Gaza « inacceptable », et a appelé Israël à respecter le droit international humanitaire lors de ses opérations militaires.
Le Premier ministre belge avait d'abord fermement condamné les atrocités commises par le Hamas, et avait soutenu le droit d'Israël à se défendre. Il a conclu en appelant à un cessez-le-feu permanent à Gaza.
De son côté, Pedro Sanchez a appelé à « la reconnaissance par la communauté internationale et Israël de l'État de Palestine ». Des propos qui passent mal en Israël et qui ont fait réagir Benyamin Netanyahu.
Mais face à la montée de la polémique, le Premier ministre belge garde son cap. « Je m'en tiens à mes déclarations. Plus de morts civils », a-t-il répondu sur Twitter ce samedi 25 novembre.
Au début du mois, il avait déjà questionné la proportionnalité de la réponse israélienne à Gaza. Tandis que la vice-Première ministre, Petra de Sutter, a appelé à des sanctions contre Israël au Parlement fédéral, les démocrates flamands et les partis de gauche soutiennent un projet de loi visant au boycott des produits issus des territoires occupés.
La Belgique assure prendre parti seulement pour la fin de la violence et le respect du droit international. Alexander de Croo a, en tout cas, annoncé dans la presse que l'ambassadrice d'Israël allait être invitée pour clarifier la situation.
RFI