Cette Assemblée générale signe d'abord le retour en présence pour les chefs d’État, les chefs de gouvernement et les ministres qui vont s’exprimer. Ces deux dernières années, pour cause de Covid-19, une partie des discours avait été faite sous forme de vidéos enregistrées.
Il y aura quand même une intervention enregistrée cette année : celle du président ukrainien Volodymyr Zelensky, autorisée par un vote spécial. La Russie sans surprise était contre.
Vladimir Poutine et Xi Jinping absents
Son président Vladimir Poutine, comme son homologue chinois Xi Jinping seront les grands absents de la semaine. Manifestement pour eux, le véritable rendez-vous, c’était la semaine dernière : le sommet de Samarcande, qui a réuni plusieurs pays hostiles aux États-Unis.
De fait, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé quelques jours avant l’Assemblée générale des divisions géostratégiques « qui n’ont jamais été aussi importantes depuis au moins la guerre froide ». Il a appelé à se « rassembler » pour trouver des solutions à des « défis dramatiques ».
Ukraine, crise énergétique et climatique
Parmi les défis auxquels vont s'attaquer les dirigeants de la planète, il y a bien sûr la guerre en Ukraine. Une réunion du Conseil de sécurité est prévue jeudi, alors que certains pays du Sud s’agacent que les Occidentaux concentrent, selon eux, toute leur attention sur ce conflit.
Autres défis : la crise sanitaire du Covid-19, la crise énergétique qui menace l’Europe, et le changement climatique, à deux mois de la COP27 en Égypte et alors que les inondations noient un tiers du Pakistan. Mercredi, une table ronde est prévue sur le sujet. À suivre aussi le sommet de la Cédéao en marge de l’Assemblée générale, on y parlera du Mali et de son bras de fer avec la Côte d’Ivoire.
RFI