C’est une plongée inédite dans la boîte noire du lobbying. Le Monde et ses partenaires ont pu avoir accès à plus de 18 gigaoctets de données internes – courriels, présentations, comptes rendus de réunion – de l’entreprise Uber. Ces données, transmises au quotidien britannique The Guardian, ont été analysées par plus de 40 rédactions dans le monde sous la supervision du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Elles incluent notamment la période la plus « chaude » d’Uber : les années 2014-2016, durant lesquelles l’entreprise s’implante notamment en France, sur fond de manifestations violentes de taxis et de questions sur son modèle sans contrat de travail.