De violentes manifestations se sont déroulées à Tel Aviv alors que la Knesset examine le projet de réforme judiciaire et que la loi sur la peine de mort pour les terroristes est adoptée en lecture préliminaire. Et le Premier ministre s’en prend directement au chef de l’opposition.
C’est l’une des manifestations les plus violentes qu’ait connu Tel Aviv. Les opposants à la réforme judiciaire ont décidé de perturber le quotidien de la métropole israélienne. Ils ont bloqué l’une des artères principales de Tel Aviv. Et la police a réagi en force, sous les ordres directs du ministre d’extrême droite Itamar Ben Gvir.
À l’aide de la police montée, de grenades assourdissantes et d'arrestations, les policiers ont finalement réussi à repousser les manifestants. D’autres manifestations sont prévues ailleurs dans le pays, et notamment à Jérusalem, face à la résidence du premier ministre Netanyahu et de la Knesset, le Parlement israélien, où la réforme judiciaire continue à être votée par la majorité seule.
Les partis d’opposition ont en effet décidé de s’absenter de l’hémicycle.
Vers une crise constitutionnelle ?
Autre texte qui a été adopté en lecture préliminaire : la loi sur la peine de mort pour les auteurs d’attaques terroristes. À signaler que dans le passé, cette même loi avait déjà été votée en lecture préliminaire, mais le processus en était resté là.
Quant à Benyamin Netanyahu, il affirme que c’est le chef de l’opposition Yair Lapid qui encourage les manifestants qualifiés d’anarchistes dans le but de provoquer une crise constitutionnelle et de nouvelles élections.
RFI