Benjamin Netanyahou a promis dimanche aux Israéliens d'accroître la "pression militaire et politique" sur le Hamas "dans les prochains jours", sans évoquer un assaut sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qu'il s'est dit à maintes reprises déterminé à lancer.
"Nous lui porterons de nouveaux coups durs - et cela arrivera bientôt. Dans les prochains jours, nous augmenterons la pression militaire et politique sur le Hamas, car c'est le seul moyen de libérer nos otages et de remporter notre victoire", a déclaré le Premier ministre israélien dans une vidéo à la veille de la Pâque juive.
Israël estime que le Hamas détient encore 133 otages à Gaza, dont certains sont morts. L'organisation terroriste avait emmené plusieurs centaines d'Israéliens et d'étrangers dans l'enclave palestinienne lorsqu'elle a attaqué Israël le 7 octobre.
En riposte, Israël a envahi Gaza pour "détruire" le Hamas. Selon le ministère de la Santé dirigé par l'organisation terroriste, plus de 34.000 personnes y ont déjà été tuées depuis lors.
Certains des otages ont été libérés l'année dernière lors d'un cessez-le-feu de quelques jours avec échange de prisonniers, tandis que d'autres ont été repris par l'armée israélienne. Un nouvel accord pour la libération des otages n'a toujours pas été conclu.
Selon certains Israéliens, le gouvernement de Netanyahu ne fait pas assez pour récupérer tous les otages.
Pour le Premier ministre, le Hamas a durci sa position sur un cessez-le-feu permettant l'échange de prisonniers. "Au lieu de s'écarter de ses positions radicales, le Hamas s'appuie maintenant sur les divisions entre nous, encouragé par la pression exercée sur le gouvernement israélien."
Israël a annoncé à plusieurs reprises que l'armée lancerait une attaque terrestre sur la ville de Rafah, à Gaza, malgré les pressions internationales exercées par ses alliés pour qu'elle ne le fasse pas.
La Libre